L’Etude Paysagère & Patrimonial

Les parcs éoliens participent à la création de nouveaux paysages, par une démarche de projet et de composition paysagère.

Cette démarche prend en compte l’« inter-visibilité» entre parcs éoliens.

L’étude du paysage et du patrimoine doit analyser l’ensemble des composantes paysagères et déterminer les capacités et les modalités d’accueil des éoliennes dans le paysage.

L’étude a déjà commencé par une rencontre préliminaire avec la DTDM qui a permis de s’assurer que l’implantation prévue s’inscrivait intelligemment dans les différentes composantes paysagères.

L’étude porte sur trois aires d’étude .

La zone rapprochée qui s’étend sur un rayon de 3km autour du projet, permet d’étudier les éléments de paysage concernés directement ou indirectement par les travaux de construction des éoliennes et des aménagements connexes. C’est aussi l’aire d’étude des perceptions visuelles et sociales du « paysage quotidien » depuis les espaces habités et fréquentés proches de la zone d’étude du projet.

La zone intermédiaire, qui s’étend sur un rayon de 10km, permet d’étudier les structures paysagères.

C’est dans cette aire d’étude qu’est réalisée la plus grande partie du travail de composition paysagère. La recherche des points de vue et la compréhension de la fréquentation du site doivent aussi être envisagées de manière détaillée pour comprendre le fonctionnement visuel de la structure paysagère concernée. Sans entrer dans une description exhaustive, les formes, les volumes, les surfaces, les couleurs, les alignements et les points d’appel importants sont décrits.

La zone éloignée, qui s’étend sur un rayon de 20km, permet de localiser le projet dans son environnement large, en relation avec des éléments d’importance nationale ou régionale, comme par exemple des sites et monuments.

A cette échelle, il s’agit de montrer les «inter-visibilités» avec les monuments historiques avec les autres éléments de patrimoine non protégés, les autres parcs éoliens construits ainsi que les lieux de fréquentation et les grands axes de déplacement (zones habitées, lignes à grande vitesse, autoroutes, chemins de grande randonnée, points touristiques importants, panoramas, etc.). Le travail à cette échelle a vocation à vérifier les incompatibilités éventuelles du territoire vis-à-vis de l’accueil d’un parc éolien, mais il s’agit davantage de localiser le parc éolien dans son environnement que de justifier le choix de son implantation précise. La description des unités paysagères doit aider en ce sens.

Une unité paysagère correspond à un ensemble de composants spatiaux, de perceptions sociales et de dynamiques paysagères qui procurent par leurs caractères une singularité à la partie de territoire concernée. Une unité paysagère est caractérisée par un ensemble de structures paysagères. Elle se distingue des unités voisines par une différence de présence, d’organisation ou de forme de ses caractères.

Pourquoi des études ?
Quel est le panning ?

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